Interview de Jean-Pierre Mariné

PR : 45 jours de campagne, 32 réunions, des centaines de rencontre dans notre village, Jean Pierre Mariné, quels sont tes sentiments après ce mois et demi de campagne ?

JPM : Tout d’abord merci à tous les électeurs qui sont venus me rencontrer dans les trente deux réunions que j’ai organisées dans les 29 communes du canton.

Merci aussi à tous ceux qui m’ont accueilli chez eux lors de nos visites.

Encore un merci à tous les Maires pour leur sympathie, la richesse de leurs propos, l’amitié qu’ils m’ont témoigné à l’image entre autres de Jean Pierre MIMIAGUE ou d’André PERISSÉ même si les autres n’ont été en reste.

PR : Cela t’a-il conforté dans ton projet ? As-tu enrichi ta réflexion ?

JPM : J’ai bien compris les besoins urgents d’amélioration d’infrastructures routières.
Le doublement de la route de Bordeaux.
L’ouverture du diffuseur de Berlanne.
Le réaménagement des 16 départementales qui drainent le canton.
La création de réseaux de transports collectifs.

PR : Mais encore ?

JPM : Toutes les petites communes ont un vrai problème de budget, d’où la nécessité d’accompagner

la Communauté

des Communes dans un projet de création d’une zone économique pour leurs assurer des rentrées financières. Il faut rappeler que les entreprises paient la taxe professionnelle et que dans une communauté de communes, cette taxe est partagée entre toutes les communes.

Autre difficulté ! La gestion du foncier en matière d’urbanisme. La demande en terrain à construire est forte, l’offre aussi, mais un peu dans le désordre et surtout difficile à organiser en raison de l’assainissement.

Réfléchir collectivement à des points cruciaux me parait urgent. L’assainissement coûte cher, le relief agité, le territoire, posent des contraintes.

Les limites administratives sont une chose, les limites topographiques paraissent plus simples pour répondre aux obligations techniques permettant de limiter les coûts.

PR : Si l’économie se développe, si des entreprises s’installent, vous allez même devoir gérer plus de demandes en matière d’habitat.

JPM : Bien sûr, mais le premier effet bénéfique sera de créer de l’emploi et de la ressource économique.

C’est le meilleur moyen pour concrétiser la lutte contre le chômage, améliorer le pouvoir d’achat, et conforter le budget de nos communes.

PR : Cet afflux de personne ne va pas se faire sans conséquences sociales ?

JPM : En effet, déjà le besoin d’accueil pour la petite enfance se fait lourdement sentir, il est urgent d’y répondre et là aussi en concertation avec les maires pour organiser leur implantations.

Mêmes obligations pour les écoles, même si ce n’est pas de la compétence du conseiller général, son devoir n’est il pas d’aider à la réflexion ?

Certes après l’enfance vient l’adolescence et l’obligation d’accompagner les associations, clubs sportifs, bref tout ce qui peut aider ces jeunes à s’inscrire dans les meilleures conditions, dans notre société.

Bien sûr, se pose l’accompagnement des personnes âgées, leur maintien à domicile reste une priorité et les services compétents doivent être développés.

Pour ceux qui le souhaitent, nous devons leur offrir la possibilité de trouver des maisons de retraite qu’ils sont en droit d’attendre. En construire dans ce canton est une priorité.

PR : En résumé, comment voyez-vous l’avenir du canton.

JPM : En fait ce qui pour moi est important, c’est l’avenir de ses habitants. Pour le préparer et le gérer, je m’appuierai sur les Maires, sur tous ceux qui participent de près ou de loin à l’animation de ce canton. En effet il faut répondre au plus près aux attentes de chacun de ses habitants, afin que la vie soit pour tous, chaque jour un peu meilleure.

PR : Comment comptez vous vous y prendre ?

Comme je vous l’ai dit précédemment, je m’appuierai sur les élus, les associations et je ferai jouer toutes les relations que j’ai tissées tout au long de ma vie pour faire avancer les dossiers. Il faut savoir frapper aux bonnes portes et croyez moi, j’ai mes antennes que ce soit les administrations départementales, régionales et même nationales. Avec la présidence de Viniflhor (office national horticole), je suis en contact quotidien avec ces gens là et avec lesquels j’ai créer des relations de confiance. Je sais pouvoir compter sur eux pour. J’ai surtout acquis un savoir faire en la matière et je sais comment mettre en confiance ces interlocuteurs afin qu’ils répondent aux mieux à nos besoins et dans le respect de chacun.

Concrètement, dès mon élection, et régulièrement, je réunirai tous les maires afin de faire l’analyse des besoins et d’établir un calendrier des réalisations.

Disponibilité (aucun autre mandat), écoute, loyauté, détermination, sont les maîtres mots qui m’ont toujours guidés et qui animent ma passion pour le mieux-être de chacun.